Once Upon a Time in the West
Dans la série, "Once Upon a Time in the West", les images des paysages de l’Ouest sont couvertes d'un voile de textes semi-transparents extraits de la littérature et de la pulp-fiction américaine : la « dime novel ». En commençant vers 1860, cette littérature a été fondamentale dans le développement du mythe de l'Ouest ; elle a été aussi la source des narratives et des archétypes dans le cinéma Western américain. L'influence de cette littérature était telle qu'elle à contribué au développement du pays, avec ses descriptions de paysages sauvages et romantiques, inspirant les pionniers à tenter la colonisation de cette région vaste et libre.
Au tournant du siècle, le « wild west », la frontière ouverte, n'existait plus, et la littérature qui a suivi a été fortement teintée d'un air de nostalgie : une nostalgie pour la liberté illimitée qui a été associé à la prairie ouverte, où les hommes et les femmes pouvaient se réinventer eux-mêmes, détachés des contraintes de la société. Cette nostalgie par rapport au paysage est particulièrement d'actualité avec nos préoccupations écologiques pour l'environnement, un sentiment répandu aujourd'hui que le paysage disparait, et un besoin désespéré de protéger la nature. Au-delà de la conservation pure, hier comme aujourd'hui, nous sommes tous à la recherche de notre jardin d'Eden perdu. Ainsi les œuvres de cette série conjuguent le récit de l'ouest, son histoire et son iconographie, avec le paysage. Les textes forment un voile transparent sur les images du paysage qui oriente notre lecture du paysage. Aujourd'hui, il est impossible de voir ces paysages sans l’histoire et la culture qui lui sont étroitement associées.